Il n’y a pas de chemin tout tracé pour trouver le job idéal.

En effet à l’heure de faire des choix de carrière, certaines décisions à priori bonnes peuvent mener à des impasses. Tout comme par un licenciement économique ou pour faute grave, on peut perdre un job qu’on pensait sécurisé grâce à son CDI. Aussi, des choix de carrière parfois jugés irrationnels peuvent mener à des réussites éclatantes.

Au final, la seule façon de savoir ce qui nous attend au bout du chemin, c’est d’oser faire le premier pas vers la quête du job idéal tel qu’on l’imagine, et non pas vers celui qui réponde aux critères des parents ou aux clichés de la société.

Tous les jours, des personnes démissionnent de leur job gagne-pain, à la recherche d’une autre aventure humaine. Autour d’elles, il y a toujours quelqu’un pour leur dire à quel point elles font l’erreur de leur vie.

Voici 5 leçons apprises par ceux que « l’erreur de leur vie » a conduit au job idéal.


1. La quête du job idéal suscite la peur

Pour les parents, le job idéal est comme un mythe derrière lequel on ne court pas. Leur instinct protecteur les emmènera à penser que ce qui est bien pour leurs enfants, c’est de faire de bonnes études et d’avoir un travail bien rémunéré. Le plaisir, l’épanouissement, l’accomplissement attendront.

En effet, quand on prend une décision audacieuse pour sa carrière, les premiers à s’en inquiéter sont nos proches. Ils ont peur de l’inconnu, et ont peur de vous voir échouer là où eux se sont cassés les dents.

Bien souvent, les raisons d’avoir peur pourront être légitimes. Car quand on sort des sentiers battus, on traverse toujours des phases où rien ne se passe comme prévu. Ces moments qui font naître le doute, la peur de l’échec.

Mais la peur ne doit jamais être un frein. Bien au contraire. C’est un sentiment nécessaire qui conduit à un minimum de prudence, l’un des 5 facteurs qui conditionnent la réussite de tout projet, comme la quête du job idéal.

S’il est important d’écouter ses proches, il l’est encore plus de vivre sa propre vie et non celle d’un autre. À la fin de votre carrière, vous serez le seul comptable des décisions que vous aurez prises.

Et personne ne veut finir sa vie les yeux dans le rétroviseur, à se demander « Si seulement j’avais osé, qu’aurais-je été ? » .


2. Le job en or sécurisé n’est qu’illusion

De nombreux salariés – qui ont un CDI bien payé, dans une entreprise renommée, et qui ne leur demande pas trop d’effort pour performer -, ont la faiblesse de croire qu’ils ont trouvé non pas le job idéal, mais le job en or. Ce travail où ils vont pouvoir se planquer toute leur carrière et amasser de l’argent le coude à la portière.

Pourtant, tous ceux dans cette position devraient s’en méfier.

En effet, il n’y a rien de plus incertain qu’un CDI, à plus forte raison dans l’économie mondialisée actuelle.

On a vu des grandes entreprises licencier (ou proposer des départs volontaires) à tour de bras pour faire face à des crises économiques majeures : General Motors, Lehman Brothers, Nokia, Whirlpool, Blackberry, etc. De même, des fusions d’entreprises peuvent rebattre les cartes d’un job en or du jour au lendemain.

La nature d’un contrat ou la renommée d’une entreprise ne suffiront donc jamais à apporter la sécurité matérielle que certains recherchent.

La sécurité nait de vos efforts permanents à développer des aptitudes professionnelles exceptionnelles. Elles se vendront toujours au plus offrant, quelle que soit la santé du marché de l’emploi.


3. Job idéal et épanouissement professionnel vont de pair

C’est tout sauf un cliché, mais un gros salaire n’a jamais suffi à rendre un employé heureux. Pour cause, le salaire n’est qu’un critère parmi les 12 sources du bonheur au travail.

Au contraire, l’expérience montre que ceux qui s’attachent à un job sur la base d’un seul critère, quel qu’il soit, finissent par dépérir intellectuellement. Ils sont obsédés par la réalisation d’une condition et en oublient l’importance des autres. Et souvent, quand ils s’en rendent compte, il est déjà trop tard pour réagir.

L’expérience de la grenouille cuite illustre bien cette situation. Cette expérience montre que si l’on plonge subitement une grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échappe d’un bond. Alors que si on la plonge dans l’eau froide et qu’on porte très progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdit ou s’habitue à la température pour finir ébouillantée.

La morale de l’histoire ? Lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.


4. Il faut avoir confiance en l’avenir

C’est incroyable le nombre d’opportunités qui s’offrent à nous à l’instant où on se met en mouvement. L’inertie est l’ennemi de la réussite.

Et c’est bien là l’erreur que commettent nombreuses personnes qui rêvent du job idéal mais qui se contentent d’un gagne-pain. Elles ont tendance à attendre qu’une opportunité se présente à elles, au lieu d’apprendre à reconnaître les opportunités, les dénicher et les saisir.


En définitive, on a la carrière qu’on a osé désirer.

On n’a jamais dit que trouver le job idéal serait un voyage sans accroc, sans doute, sans peine, sans désillusion. Mais il est certain que se rattacher à un job gagne-pain est le meilleur moyen de perdre la flamme en soi.

Cette flamme qui permet de réaliser des choses exceptionnelles, qui permet de s’épanouir, et qui s’allume dans les yeux de ceux qui voient en ceux qui osent, des modèles.

Publié par Kliner